À son anniversaire, Dieu du Ciel! nous présentait quantité de leurs classiques de divers millésimes samedi dernier. Comme toujours, plusieurs amateurs s’étaient déplacés de loin pour assister aux pyrotechnies buccales tant attendues. Avec un record de 25 fûts, il serait laborieux non seulement de décrire toutes les étincelles qui ont stimulé nos palais emballés, mais encore plus d’avoir tout goûté, de tout décrire. Les habitués de Dieu du Ciel! ont toutefois été gâtés par une quantité particulièrement élevée de nouvelles étoiles liquides. Focalisons donc sur ces perles qui deviendront peut-être nos classiques de demain. En d’autres mots, nous sommes le 1er janvier, vous ouvrez votre fidèle journal (blogue) favori et il contient aujourd’hui un cahier spécial des naissances de l’année qui se lit comme suit :
Sont nées le 11 septembre 2010 :
Sieben Hügel : Nommée sans doute en l’honneur des sept collines de Bamberg, cette lager fumée d’inspiration franconienne est toute en légèreté, mais déploie néanmoins un bouquet puissant du malt caractéristique de Bamberg, fumé au bois de hêtre. Sa vive effervescence la fait paraître encore plus légère, plus sèche, plus acide même que ses comparses allemandes qui penchent généralement plus vers le caramel et les fruits. On opte ici plutôt pour une focalisation sur la fumée et sur des houblons nobles à la fois épicés, feuillus et floraux. Difficile d’en vouloir moins d’une pinte.
Équinoxe du Printemps vieillie en fût de
Noce de Soie : Une saison aux ingrédients asiatiques originaux que sont l’écorce de yuzu, un agrume et le poivre sancho, une variété légèrement anisée. À la base, il s’agit possiblement de la plus accomplie des quelques interprétations du style saison produites par Dieu du Ciel! lors des 12 dernières années. Au-delà de sa présentation irréprochable (mousse d’ivoire tenace et corps doré opaque et scintillant), la bière est bien sèche en finale, témoignant d’une bonne atténuation. Les ingrédients spéciaux prennent beaucoup de place, mais s’intègrent à merveille aux croustillants malts pilsener et aux délicats houblons floraux qui supportent l’ensemble.
Quelle conclusion aux étés montréalais de plus en plus relevés quant à la qualité de l’offre brassicole. D'ailleurs, à voir ce qui se trouve dans les fermenteurs, l'automne ne risque pas de décevoir!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire