10 janv. 2013

La Leo's Early Breakfast IPA, de la Brasserie Dunham

Photo gracieuseté de la Brasserie Dunham

Dunham nous gâte encore une fois avec cette Leo, une recette qui s'est pointée le bout du nez pour la première fois au festival Bières et Saveurs de Chambly en septembre dernier. Issue d'une collaboration avec Andreas Kissmeyer, réputé brasseur danois, nous avons ici le fruit d'une imagination et d'un savoir-faire riches. Voici sa fiche Grand Cru!

Style : Cette bière est la rencontre d'une India Pale Ale façon Nouveau Monde (donc généreuse dans son partage de flaveurs de fruits tropicaux issus des cultivars du nord-ouest des États-Unis et de la Nouvelle-Zélande), de purée de goyave et de thé Earl Grey (bergamote). Une recette hautement créative sur toute la ligne. 

Disponibilité: Le premier brassin embouteillé a atteint nos étagères avant le Temps des Fêtes, mais d'autres brassins s'en viennent afin de pallier au vide déjà créé en magasin. 

Le coup d’œil : Une tuile de mousse survole la robe ambrée discrètement voilée. 

Le parfum : La goyave, les fruits tropicaux des houblons (notamment le Nelson Sauvin) et la bergamote vivent en parfaite harmonie, offrant une personnalité et une complexité uniques à cette IPA. 

En bouche : On en redemande à chaque fois que notre nez s'approche du verre; tant mieux puisque le profil de saveurs renchérit sur le parfum si envoûtant, ajoutant une dimension résineuse parfaitement équilibrée à toutes ces captivantes notes fruitées. 

La finale : Le corps douillet et jamais gras mène à une amertume résineuse bien dosée. Ce n'est pas une bombe d'amertume comme leur Imperial India, pour vous donner une idée. 

Accords : Un satay de poissons sur vermicelles de riz, par exemple, ou tout autre plat avec une finale piquante qui s'enticherait de fruits tropicaux. On peut penser à plusieurs types de caris.

Pourquoi est-ce un grand cru? : Complexe, rafraîchissante et juste assez différente pour se démarquer du lot, la Leo possède également un profil de saveurs jamais trop intense, jamais trop gêné. Et puisque le tout est bien équilibré et harmonieux, franchement, avec un tel niveau de complexité imposé par les nombreuses variables en présence, difficile de ne pas crier au génie.

Si vous avez aimé, essayez aussi La Sabotage, du Benelux (Montréal), la Houblon 9, du Cheval Blanc (Montréal) et la Edward, de Hill Farmstead (Vermont).


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