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16 févr. 2011

On ne s'ennuie pas!

Photos de cet article gracieuseté de Johann Schlager

Une quantité impressionnante d’événements brassicoles se bousculent en ce mois de février 2011. Ces festivals, soirées spéciales et autres anniversaires étaient certainement moins communs il y a ne serait-ce que deux ou trois ans. Décidément, il n’y a pas trop de deux Coureurs des Boires pour couvrir un tel déferlement événementiel.

Il y a deux semaines, alors que vos blogueurs étaient de passage chez Hill Farmstead, pour une première visite qui s’était fait attendre déjà trop longtemps, ils ont dû renoncer aux célébrations de l’anniversaire de la succursale de St-Jérôme du Dieu du Ciel!

La semaine dernière, c’était au tour du Vices et Versa de souffler sa septième bougie. Pouvez-vous le croire? 7 ans! J’étais persuadé que la joyeuse bande n’en était qu’à sa cinquième année.



En plus de leurs trois dizaines de fûts habituels, les lurons du Vices avait fait venir spécialement des crus de l’excellente brasserie néerlandaise De Molen. Cette brasserie se distingue par ses produits d’une rondeur exceptionnelle découlant entre autres d’une place prépondérante occupée par la levure, riche et protéinée (laquelle n’est pas filtrée évidemment). Barley Wine sirupeux et réconfortant rencontrait Saison sur stéroïdes et IPA bien huileuse. Avec un groupe de musique jouant particulièrement juste pour un tel événement, ce fut une très belle soirée pour les souriants convives.



Et la semaine prochaine dans tout ça? Rassurez-vous, elle n’est pas en reste la semaine prochaine avec la soirée Grands Crus organisé par Bedondaine. Votre blogueur favori, Martin Thibault y donnera d’ailleurs une conférence sur l’oxydation liée au vieillissement des bières, une pratique très prisée chez Bedondaine. Cet événement fera l’objet d’une couverture ultérieure. Quoi d’autre, ah oui, le Benelux organise un autre Cask Night. Vous n’avez pas oublié le dernier, j’espère? C’était un certain 13 novembre et l’événement était combiné au lancement d’un certain livre. Bref, une des soirées les plus mémorables de l’an dernier pour nous et le Benelux remet ça, fidèle à sa nouvelle tradition. Le pire? Imaginez-vous que David avait déjà réservé son samedi à une dégustation de cidres de glace à l’aveugle de grande envergure, une activité qu’il voulait organiser depuis belle lurette. Pas de chance, il devra se passer des élixirs montréalais et chamblyens cette fois-ci. Il va sans dire, Les Coureurs des Boires comporteront bientôt un article à ce sujet.

Ouf, essoufflant tout ça! Ainsi, nous en profitons pour vous annoncer que nous ferons une petite pause, question de reprendre notre souffle. Mais non, ce n’est pas vrai, nous continuerons sans relâche parce que quand on aime ça, ce n’est pas du travail.

Santé et bonnes célébrations, où que vous fêtiez!



6 déc. 2010

Le temps des Bocks

Vous adorez les malts Munich? Ou peut-être aimeriez-vous mieux connaître les saveurs de ce type de malt et ainsi comprendre pourquoi certains amateurs de bière les apprécient tant? Une opportunité unique s’offre dès maintenant à toute personne pouvant fréquenter l’île de Montréal cette semaine : quatre types de Dunkler Bocks sont en service dans les bars et brouepubs!

Tout d’abord, l’Amère à Boire sert présentement la Bockbier, une version classique de ce style de lager rubiconde, développant des saveurs typiques aux malts Munich; des céréales douces, légèrement caramélisées, dans un corps souple, presque riche, mais surtout conçu pour nourrir à coup de grandes gorgées. Un subtil filet fruité semble même voiler les sucres de ces malts. Une superbe bière de soif pour les températures hivernales, quoi.

Dans le nord de la ville, c’est au Vices et Versa (et bientôt au Brouhaha) que la microbrasserie Le Naufrageur, de Carleton-sur-Mer en Gaspésie, nous a envoyé son Doppelbock. Vous aurez compris que cette appellation est une version plus costaude de la Bock habituelle. La version du Naufrageur met en évidence des malts Munich provenant de l’orge québécois; la signature de grain vert et fruité de notre terroir en est évidente. Cette Doppelbock est soyeuse et liquoreuse. Peut-être pas authentique étant données les flaveurs du type d’orge utilisé, mais le produit est très bien conçu et des papilles bien éveillées prendront plaisir à remarquer le caractère particulier de l’orge québécois. Surtout si vous vous dirigez ensuite vers le Cheval Blanc…



C’est qu’Éloi Déit, maître-brasseur du populaire Ch’val, a maintenant en pompe sa Triple Bock(!), une version amplifiée du concept de la Doppelbock. Les malts Munich utilisés ici sont authentiques (100% de la malterie Weyermann, en Bavière), alors une comparaison avec ceux issus du Québec est fort intéressante. Le caractère de pain, sa richesse et sa douceur, est immanquable dans ces malts allemands. Les sucres résiduels sont en évidence dans la Triple Bock du Cheval Blanc, rendant la dégustation des plus sensuelles. La finale est presque équilibrée par des houblons nobles bien feuillus. Une grande bière de dégustation, surtout pour amateurs de malts de ce type.

Finalement, pour amateurs de feu de foyer, le Dieu du Ciel! présente sa version fumée d’une Dunkler Bock. L’Équinoxe d’Automne, tardive comme saisonnière vous nous direz, est en effet une Rauchbock (rauch = fumée). Un alliage de malts Munich et de malts fumés (entre autres) s’étale longuement sur le palais, réchauffant les papilles autant que l’âme. Encore une fois, les houblons ne sont pas en évidence dans cette Bock; ce sont les malts qui prennent toute la place. Et lorsque le froid s’empare de la province, j’en connais peu qui se plaindront d’une affluence si bien maltée.

Bonne découverte des malts Munich!

20 sept. 2010

Top 7 québécois des pubs d’ambiance

Puisqu’au-delà de la bière, il y a aussi l’environnement dans lequel on s’en délecte, je vous présente mon top 7 des endroits où déguster une bonne bière au Québec. Ce palmarès ne se limite pas nécessairement aux broue-pubs, mais un bar à bières sera exclu s’il n’offre pas une sélection digne d’un broue-pub.

Définissons d’abord les paramètres à partir desquels est établi mon classement:
1. Présence de quelques bières de qualité – Parce que vous êtes sur Les Coureurs des Boires, oubliez les bars-billard ou les broue-pubs magnifiques où l’on vend des bières dont le nom contient Kamouraska.
2. Beauté des lieux – comme pour votre âme sœur, la beauté n’est pas essentielle, mais permet évidemment de se distinguer du lot.
3. Le désir de rester quelques heures quand on s’y trouve – le bon vieux critère du « Y passeriez-vous une soirée à boire et discuter avec vos amis » ou mieux encore « Y resteriez-vous seul quelques heures en espérant vous y faire des amis? ». Il s’agit sans doute du critère le plus important, qui peut être influencé par des éléments comme la présence de nourriture de qualité, l’achalandage, le confort, la musique.

Alors, sans plus tarder :

# 7 Brouhaha, Montréal
Pour ses soirées-concept douteuses, sa clientèle décontractée, la pertinence de ses serveurs, sa carte des bières dont on ne se lasse point, le Brouhaha nous empêchait de limiter cette liste à un top 5!


# 6 Bedondaine et Bedons Ronds, Chambly
Pour sa décoration on ne peut plus riche, mais jamais encombrante, le service irréprochable qu’on y reçoit, la jovialité de son propriétaire et l’amour de la bière qui transpire les lieux, Bedondaine et Bedons Ronds est l’un des grands.





# 5 Brasseurs du Temps, Gatineau
Pour ses proportions gargantuesques qui n’intimident guère, la somptuosité des lieux historiques, sa terrasse parmi les plus belles du Québec et la possibilité d’y manger un savoureux repas complet, les Brasseurs du Temps nous font abîmer la 417 beaucoup plus souvent qu’auparavant.

# 4 Vices et Versa, Montréal
Avec son côté grano assumé, sa complicité avec les artistes locaux, sa clientèle allumée, son plafond de toute beauté et ses agréables coupe-faim, le Vices sait recevoir.


# 3 Le Cheval Blanc, Montréal
Pour son décor rétro exquis, sa proximité avec les artistes, sa clientèle hétéroclite et divertissante, ses anniversaires déjantés, son absence de prétention et les découvertes musicales que nous y faisons, le Cheval habite ce palmarès depuis plus longtemps qu’aucun autre.

# 2 Siboire, Sherbrooke
Pour ses irrésistibles slogans, sa collaboration avec l’université de Sherbrooke, son aménagement aéré l’harmonie de ses spectaculaires lieux (à quand un spectacle éclairage et briques par Robert Lepage?) et ses irrésistibles sofas, le Siboire est toujours difficile à quitter.


# 1 Trou du Diable, Shawinigan
Pour son éblouissante attention aux détails, la créativité de sa cuisine, son éclairage recherché, l’implication des membres de sa coopérative, ses soirées thématiques, le Trou du Diable est le seul endroit de la liste où nous envisagerions un bon jeu de société.

Et vous, quels sont les endroits où vous préférez passer votre temps?

N.B. : cet article a été rédigé par David et ne reflète pas nécessairement l’opinion de Martin