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15 août 2011

Une soirée bien arrosée


La journée de la bière organisée par les amis du Bières et Plaisirs offrait des activités d’intérêt à travers la province samedi le 13 août dernier. Son centre névralgique se trouvait toutefois à Shawinigan, comme en témoigne la présence de Philippe Wouters. La puissance brassicole de Shawinigan, qui abrite rien de moins que le Broadway Pub et le Trou du Diable, accueillait en effet la deuxième édition de la Soirée des Brasseurs. Cette fête de la convivialité reproduit tout ce que nous aimons des festivals de bière (les brassins spéciaux, l’accès aux brasseurs, les amateurs souriants et occasionnellement barbus) tout en excluant ce que nous aimons moins (les prix abusifs, le dernier rap du cousin à tue-tête, les policiers devant les toilettes, les files interminables).

Le concept est franchement gagnant et rejoint le point que nous avions soulevé dans notre billet précédemment publié sur le nouvel emplacement du Mondial de la Bière. Les gros événements croissent et remplissent à merveille leurs fonctions d’exposition d’un vaste public à un éventail très varié de produits. En parallèle, de plus petits festivals régionaux doivent prendre la relève pour combler le manque de proximité et d’intimité avec les brasseurs qui manque aux événements à grand déploiement truffés de bénévoles indépendants de la brasserie. À la soirée des brasseurs, 15 secondes d’attente suffisaient habituellement pour avoir droit à une discussion avec le maître-brasseur de la plupart des brasseries présentes. L’opportunité est unique. Ces gens sont les Jérôme Ferrer, les Normand Laprise et les Daniel Vézina de la bière, mais ils vous servent eux-mêmes et vous expliqueront les intentions derrière leur plus récente création.

Pour en revenir à l’édition 2011, les amateurs s’étant déplacés s’attendaient sans doute à une soirée arrosée. Les cinq ou six heures de pluie battante qu’une Dame Nature sarcastique leur a fait subir ne correspondaient sans doute pas à leurs espoirs. « J’ai passé exactement la moitié de la bière que je m’attendais à passer » dixit Jonathan Gaudreault, du Siboire. Dans les circonstances, nous préférons voir le verre comme étant à moitié plein. Des hordes de braves gens ont choisi de vérifier qu’ils n’étaient pas faits en chocolat et ont fait le plein de beaux moments de dégustation.

Quelques coups de cœur (n’ayant évidemment goûté qu’à une portion des bières offertes sur le site, tolérance limitée à l’alcool oblige) :
- Une Cheval Blanc Bauwimpin bien sèche, agréablement mariée avec un baril de Chardonnay aux saillantes notes de beurre de noisettes.
- Une Broadway Pub Vent d’Anges, vieillie dans un fût ayant contenu un vin du vignoble Isle de Bacchus, sertie de tannins doux, de levures sauvages équilibrées et de fruits expressifs.
- Une Brasseurs du Temps La Corne et la Muse vieillie en fût de chêne, véritable ode à la complexité caramélisée des malts
- Une Siboire InsPirAtion 100% houblonnée au Sorachi Ace, décoiffante de notes de fruits tropicaux tout en demeurant des plus diplomatiques au chapitre de l’amertume
- Une Hopfenstark Berlin Alexanderplatz au sommet de sa forme, d’une sécheresse exemplaire, à l’effervescence piquante et grisante et tranchante d’acidité

Non, mais quel bel été 2011 ! Le rendez-vous de clôture aura évidemment lieu au Bassin de Chambly pour la Fête Bières et Saveurs. Nous aurons l’occasion de revenir sur ce sujet abondamment au cours des prochaines semaines.


16 juin 2011

La saison des bières de soif

Lorsque les températures extérieures font perler la sueur sur nos fronts autant que l'eau sur un verre bien froid, cela ne signifie qu'une chose pour nous: c'est la saison des bières de soif! Loin de nous l'idée de dénigrer toute bière plus corpulente mais, à ce moment-ci de l'année, les sucres résiduels bien ronds nous paraissent plus lourds qu'à l'habitude. La chaleur d'alcool nous parait plus abrasive que lorsque nos soirées sont fraîches. On ne peut rien n'y faire. L'appel des bières de soif résonne dans nos gosiers.

Mais qu'est-ce qu'une "bière de soif"? Tout simplement, une bière, peu importe son origine ou son style, qui se veut désaltérante par sa quasi-sècheresse en bouche et son taux d'alcool peu élevé. Les anglais les appellent "session beer" et leur apposent une limite d'alcool avoisinant les 4,5%. Les tchèques et les allemands en parlent moins; mais ils en boivent autant. Rares sont celles dans ces contrées qui dépassent 5,5% d'alcool en temps estival puisque le but de ces bières est de se rafraichir autant que de plaire aux papilles. Et nous en Amérique, que pense-t-on de ces bières que certains pensent "légères"?

Le houblon Saaz et L'Amère à Boire: une histoire d'amour
Photo d'Olivier Germain

Il y a à peine 3 ans, à L'Amère à Boire de Montréal, bastion de plusieurs styles de lagers, une bière sous la barre du 4% d'alcool était vu comme un défi à relever. Est-ce que la clientèle des brouepubs montréalais allait être assez ouverte d'esprit pour adopter ce projet ambitieux? Après tout, plusieurs amateurs de bières associent, faussement, une bière légère en alcool à une bière sans goût. Satanés grandes brasseries et leur eau des rocheuses alcoolisée... Après quelques mois de persévérance, L'Amère à Boire peut maintenant se vanter d'être une des premières brasseries artisanales du Québec à offrir à ces pompes une bière ultra-légère à tout moment. Elle se nomme, ironiquement, Éléphant. Quelle idée rafraichissante!

Souvent, le dégustateur croit que le degré d'accomplissement d'une bière est directement relié à son impact gustatif (voir Le piège de l'intensité, page 51 de notre livre pour une pensée plus élaborée sur le sujet). Pourtant ces bières dites légères, lorsque conçues avec soin, proposent autant de saveurs que leurs comparses plus costaudes. Il suffit d'être patient; c'est en prenant plusieurs gorgées qu'une bière de soif se dévoilera sur vos papilles. Un superbe exemple de ceci se nomme Basse Messe. Cette Kölsch du Dieu du Ciel! étale surtout des saveurs de malts pilsener lors des premières gorgées. Puis, le houblon poivré et herbacé point à l'horizon gustatif. Il s'empile tranquillement sur les papilles à chaque gorgée subséquente pour devenir une partie imposante du profil de saveurs. Peu de temps après, votre pinte est vide. Frustrant... Et difficile de ne pas en commander une autre. Qui sait ce qu'elle vous révèlera par la suite?

Luc Lafontaine et Jean-François Gravel de Dieu du Ciel!

Au Siboire, de Sherbrooke, une autre bière menue devrait apparaître à l'ardoise sous peu (si ce n'est déjà fait au moment où vous lisez ces lignes). La MinIPA présentera des saveurs de houblons du nouveau monde, bien citronnées et résineuses, dans un corps plus longiligne qu'une India Pale Ale. Cette blondinette titrera seulement 4%... Mais son impact gustatif en fera sûrement jaser plus d'un.

D'autres brouepubs commencent à concocter des bières de soif de façon régulière. L'Albion à Joliette et sa magnifique Bitter représente un des exemples les plus inspirants. La Succursale, tout nouveau brouepub de l'est de Montréal, joue dans des platebandes similaires avec sa Petite Côte et sa Radschläger. Le Benelux nous a brassé dans les derniers mois une belle Cigogne, une Pilsener, et une Mild Mild Ouest, maltée comme une Mild anglaise mais houblonnée avec des houblons du nouveau monde. Toutes titrent moins de 5% d'alcool et sont si satisfaisantes qu'une deuxième pinte est quasi-inévitable. Que c'est beau l'été.

Une pinte de la Bitter du Albion ne vous fera jamais perdre l'équilibre

Et vous, est-ce que votre brouepub ou microbrasserie préférée vous propose une bière de soif de grand calibre?


18 avr. 2011

Des grands crus et des grands brasseurs


Dès la première heure de l’après-midi, samedi dernier, la table était mise au Siboire pour une journée de dégustation et de rencontres inoubliables. Alors que visiteurs et invités remplissaient rapidement l’enceinte d’une des plus belles brasseries artisanales du nord-est de l’Amérique, le menu prenait forme sur l’ardoise et les casks se voyaient percés sur le comptoir. Sherbrooke n’avait jamais vu autant de grands crus, et de grands brasseurs, fouler le sol d’une de ses brasseries.


Nicolas Marrant, brasseur de la Microbrasserie Charlevoix, était un des premiers sur les lieux. Sorti de son terroir, il nous fit l’honneur de venir nous présenter sa Roggenbier, une ale allemande confectionnée à partir d’une levure de Weizen et de seigle. Luc Lafontaine, de Dieu du Ciel!, nous offrait quant à lui sa Pionnière, une Impériale Black IPA résineuse et chaleureuse. André Trudel et Dany Payette, du Trou du Diable, partageaient de leur côté leur Dulcis Succubus et leur Buteuse Brassin Spécial, deux bières issues de fermentation mixte vieillies en barriques de chêne. Ils avaient aussi apporté le Nez de Poivrot, un vin d’orge au sirop d’érable, servi par gravité (sans bonbonne de gaz). Teklad Pavisian, du Benelux à Montréal, nous livrait l’Ergot et la Yakima, en plus de nous faire une démonstration de sa grande générosité en s’occupant du perçage des casks. Frédéric Cormier, l’homme derrière le succès de la brasserie Hopfenstark, nous offrait sa Boson de Higgs, une délicieuse création fumée et lactique, impossible à classifier. Alex Ganivet-Boileau, des Trois Mousquetaires, a choisi de nous intriguer de sa version gelée(!) de la populaire Sticke Alt des 3M.


Évidemment, Jonathan Gaudreault, maître-brasseur du Siboire, profitait de l’occasion pour faire une éclatante démonstration de son propre savoir-faire. De la désaltérante Capricieuse, une ale de blé houblonnée de cultivars américains, à la McEis, une version gelée de sa scotch ale à l’érable, le calibre des dégustations était très relevé. Nous croyons fermement que cette vitrine l’a établi, aux yeux des dégustateurs comme des brasseurs, comme une des vedettes émergentes de la scène microbrassicole québécoise.


Pour une partie des voyageurs ayant franchi plusieurs kilomètres pour l’évènement, le clou de la journée était la toute première québécoise de la brasserie Hill Farmstead. Sortie de son bled au beau milieu de la campagne du nord-est du Vermont, elle nous dévoilait pas moins de 4 de ses nouvelles créations; deux Saisons d’inspiration belges, une India Pale Ale et une Double India Pale Ale. Shaun Hill, maître-brasseur louangé de toutes parts depuis l’ouverture de sa brasserie l’an dernier, nous gâtait aussi de trois de ses chefs d’œuvres éprouvés : Edward, une Pale Ale aussi complexe que rafraîchissante, Ephraim, une Double India Pale Ale dont la réputation n’est plus à faire, puis Everett, que vos humbles serviteurs osent toujours, après maintes vérifications, nommer comme étant le meilleur Porter à s’être prélassé sur nos papilles.


Comme si cela ne suffisait pas, nous avons pu aussi discuter avec le toujours sympathique Michaël Parent, maître-brasseur du Boquébière, ainsi qu’avec une des fondatrices de Frampton Brasse, une microbrasserie beauceronne en devenir. Une mention spéciale se doit d’être faite pour souligner la présence des gars de la Microbrasserie Le Naufrageur, de Carleton-sur-mer, qui ont conduit plus de huit heures dans la journée pour venir trinquer avec leurs confrères des brasseries invitées. 16 heures de route en 32 heures… personne ne pourra accuser ces gaspésiens de manquer de passion!

Pour un compte-rendu des succulents accords mets et bières de la soirée, signés Danny St-Pierre, chef du Restaurant Auguste, cliquez ici. Eh oui, la journée des grands crus s’est dotée d’un nouveau volet cette fois-ci! Et c’était ma foi, divinement concluant…

15 avr. 2011

Menu de la 2e journée des grands crus


La microbrasserie Siboire et Les Coureurs des Boires vous présentent…

 

LA JOURNÉE DES GRANDS CRUS II

Des fûts, des casks et des bouteilles toutes spéciales provenant de quelques-unes de nos brasseries artisanales préférées. Santé!

 

 

Boson de Higgs (Hopfenstark, de L’Assomption) – Saison fumée – 3,8%  [fût]
Les subtilités citronnées et lactiques de cette bière créative sont enveloppées de fumée de hêtre et d’esters de bananes. Aussi déroutante que désaltérante!

Roggenbier (Micro Charlevoix, de Baie-Saint-Paul) – Bière de seigle - 5%  [fût]
Brassée avec 50% de malt d'orge et 50% de malt de seigle, cette ale d’inspiration allemande rafraichit de ses esters de bananes et de son houblon épicé.  

Yakima (Benelux, de Montréal) – American Pale Ale - 5%  [cask]
Houblonnée de cultivars américains. cette sublime Pale Ale offre une infusion florale, citronnée et terreuse, bien assise sur des céréales légèrement miellées.

Dulcis Succubus (Le Trou du Diable, de Shawinigan) – Wild Ale - 7%  [bouteille – 750ml]

Vieillie en barriques de vin blanc de pourriture noble et fermentée de levures sauvages, son fruité acidulé et son élégance en surprendront plus d’un!


Pionnière (Dieu du Ciel!, de Montréal) – Impériale Black IPA - 9%  [fût]
Malts rôtis et houblons bien résineux se rejoignent sur des passages caramélisées pour une dégustation INTENSÉMENT savoureuse.

Ergot (Benelux, de Montréal) – Triple Saison au seigle- 9%  [fût]
Des notes florales, épicées et résineuses batifolent au-dessus de céréales généreuses et d’esters fruités, sculptant une bière des plus complexes.

Buteuse Brassin Spécial (Le Trou du Diable, de Shawinigan) – Wild Ale - 10%  [bouteille – 750ml]
Une Triple d’inspiration belge mûrie dans des barriques de brandy de pommes puis fermentée de levures sauvages… Une des grandes bières du Québec.

EisSticke Alt (Les Trois Mousquetaires, de Brossard) – Sticke Alt de glace – 10,5%  [cask]
En primeur aujourd’hui! Une version gelée de l’excellente StickeAlt.des Trois Mousquetaires. Puissante, caramélisée, chaleureuse… À découvrir!

Nez de Poivrot (Le Trou du Diable, de Shawinigan) – Vin d'orge à l’érable- 11%  [cask]
Des arômes d’ananas se métamorphosent en saveurs caramélisées, construisant une finale persistante d’amertume houblonnée et de sucre d’érable. 



LES BIÈRES DE HILL FARMSTEAD (de Greensboro Bend, au Vermont)
Deux bières de Hill Farmstead seront disponibles à la fois, jusqu'à l'épuisement des stocks. Restez aux aguets! L’ardoise peut changer à tout moment…

Dorothy – Saison de seigle - 5%  [fût]
Une toute nouvelle Saison de Hill Farmstead brassée avec des flocons de seigle, des malts Munich, de l'avoine et houblonnée au Chinook et au Hallertau.

Bière de Mars - Saison - 5%  [fût]
Brassée avec du seigle cru, des malts biscuités et généreusement houblonnée. Une autre nouveauté d’un des maîtres de la Saison d’inspiration belge!

Edward – American Pale Ale – 5,2%  [fût]
Les houblons de cette rutilante Pale Ale proposent des saveurs d’herbes et d’oranges évoluant dans un corps relativement sec, d’une douce effervescence.

Apollo – American Pale Ale 100% Apollo – 5,5%  [fût]
Cette Pale Ale charnue est houblonnée exclusivement au Apollo, un cultivar américain au potentiel amer très élevé.

Everett – Imperial Porter – 7,5%  [fût]
De riches saveurs de raisins secs et de chocolat noir se voient liées par des houblons résineux et des céréales rôties. Un des meilleurs Porters d’Amérique.

Galaxy – Imperial IPA 100% Galaxy - 8%  [fût]
Une Double IPA houblonnée exclusivement de ce cultivar australien, proposant des arômes d'agrumes et de fleurs avant d'établir une amertume résineuse.

Ephraim – Imperial IPA – 10,3%  [fût]
Des malts miellés servent de tremplin aux fruits tropicaux des houblons, lesquels pavent la voie pour une amertume bien résineuse, soutenue. Wow.

 

LES BIÈRES DU SIBOIRE (de Sherbrooke!)
3 ou 4 bières du Siboire seront disponibles à la fois. Restez aux aguets! L’ardoise peut changer à tout moment…

Ingénieuse – Irish Red Ale – 4,3%  [fût]
Une rouquine amicale étalant juste assez de céréales caramélisées afin d’équilibrer des houblons citronnées et feuillus.

Inspiration 11 – India Pale Ale 100% Citra – 5,9%  [fût]
Un feu d’artifices d’agrumes qui explose sur les papilles, dans un corps désaltérant vous forçant à prendre une autre gorgée rapidement.

Trip d’Automne V – Triple – 8,4%  [fût]
Une triple d'inspiration belge, bien sèche tout en mettant en évidence les malts douillets. Une chaleur d'alcool accompagne l'amertume délicate des houblons nobles.

IABA – Imperial American Brown Ale - 8,5%  [fût]
Noisettes et caramel évoluent dans un corps somptueux à prendre à petites gorgées. Un style bien rare au Québec cette Imperial Brown Ale!

McEis – Scotch Ale de glace - ?%  [fût]
En primeur aujourd’hui! Une version gelée de la Scotch ale à l'érable de la maison (la McMaple) où élégance et décadence ne font qu’un.

Impériale Express – Imperial Stout au café – 10%  [fût]
Des saveurs de café, de raisins secs et de céréales s’expriment goulument dans ce véritable gâteau liquide.

Barley Wine – Vin d’orge – 10,5%  [fût]
Sucre à la crème et caramel se prélassent dans un corps velouté, équilibrés par une amertume résineuse rappelant le pin.  Un vin d’orge luxueux.



Au plaisir de déguster avec vous samedi!

29 mars 2011

Soirée des grands crus au Siboire: une mise à jour

Nous avons quelques détails supplémentaires au sujet de la soirée des grands crus du 16 avril 2011 organisée en collaboration avec la microbrasserie Siboire. Êtes-vous bien assis?

Plusieurs bières sont encore à confirmer, mais en plus de Hill Farmstead (disponible grâce aux efforts des Importations Privées Bièropholie), la liste des brasseries participantes inclut Dieu du Ciel!, Microbrasserie Charlevoix, les Trois Mousquetaires, Benelux, Hopfenstark, Trou du Diable et bien entendu le Siboire. Menoum.

Du côté de Hill Farmstead, pas moins de 7 bières de Shaun Hill seront servies tout au long de la soirée. Étant donné que le Siboire ne compte pas sur un nombre de fûts illimité, 2 bières de Hill Farmstead seront offertes à tout moment et elles changeront au cours de la soirée. Nous vous dévoilerons l'identité de toutes les bières sous peu, mais sachez vous pourrez vous délecter entre autres de l'Everett, l'Ephraim et l'Edward. Respectivement, il s'agit de l'un des meilleurs Porters du monde, l'une des meilleures Imperial IPA du monde et l'une des meilleures Pale Ales du monde... Redondant? Prétentieux? C'est notre opinion et ce sera à vous de la juger!


Nous vous rappelons que nous avions déjà présenté une bonne partie de l'alignement de Hill Farmstead en février lorsque nous avons présenté cette brasserie vermontoise comme brasserie d'exception. Il vous suffit de cliquer sur le lien suivant pour y accéder:
http://lescoureursdesboires.blogspot.com/2011/02/hill-farmstead-une-brasserie-dexception_22.html

Nos brasseurs québécois ne seront pas en reste. Pensez-vous qu'il est possible de ressentir à la fois fumée, salé, acidité et légèreté? Sinon, c'est que vous n'avez pas eu la chance d'essayer la nouvelle Boson de Higgs d'Hopfenstark. Un fût de cet hybride des plus innovateurs sera en ligne pour la soirée. Avez-vous trop d'ego pour vous empifrer de gaufres Eggo? Essayez plutôt l'Ergot, cet hybride Triple-Saison du Benelux auquel nous avons consacré une fiche grand cru dans La Route des Grands Crus de la Bière.

 Photo gracieuseté du Benelux

Au sujet de l'horaire, les portes du Siboire vous seront ouvertes dès 13h. Pour ceux qui n'habitent pas Sherbrooke, nous recommandons d'y coucher puisque nous anticipons que vous ne serez pas en mesure de conduire à la sortie, l'envers de la médaille d'un tel étalement de bières de qualité étant l'envie d'en goûter le plus possible. Sherbrooke compte plusieurs hôtels, B&B et restaurants de qualité. C'est sans compter les activités intéressantes à faire dans la région comme visiter les gorges de Coaticook, les centrales d'Hydro Sherbrooke, le marché de la gare ou encore la remarquable fromagerie de la Station à Compton.

Pour accéder à la Page Facebook de l'événement: http://www.facebook.com/event.php?eid=209438925734569&ref=mf

Si boire te fait courir, prends la Route des Grands Crus!

18 mars 2011

Soirée des Grands Crus #2: Samedi 16 avril, au Siboire (Sherbrooke)

Siboire, ce sont les Coureurs des Boires!

La microbrasserie Siboire, en collaboration avec Martin Thibault et David Lévesque Gendron, auteurs du livre La Route des Grands Crus de la Bière et du blogue Les Coureurs des Boires, convie les amateurs de bières d’exception à la toute première soirée Grands Crus à se tenir dans les magnifiques locaux de la microbrasserie de Sherbrooke.

Photo d'Olivier Germain


Quand: 
Samedi 16 avril, à partir de 13h

Où: 
Microbrasserie Siboire, 80, rue du Dépôt, Sherbrooke


**2 évènements en 1!**


Soirée des Grands Crus de la bière du Québec et du Vermont
- Plus de 15 bières exceptionnelles, expérimentales comme classiques, servies en fût et en cask, de 8 brasseries différentes
- Lancement sherbrookois du livre La Route des Grands Crus de la Bière, écrit par David Levesque-Gendron et Martin Thibault, alias Les Coureurs des Boires
- Entrée gratuite

Cocktail dînatoire préparé par le réputé chef Danny St-Pierre du restaurant Auguste, arrosé de grands crus
- Coût : 50 $, réservez bientôt sur siboire.ca (50 places seulement)

Détails:
Tout comme le lancement du livre en novembre dernier au Benelux de Montréal, la soirée sera un déferlement de chefs-d’œuvre brassicoles offerts au grand public. Les convives auront l’opportunité de discuter voyages et bières avec les auteurs de La Route des Grands Crus de la Bière dont plusieurs copies seront en vente sur place. Vous pouvez aussi sortir votre copie personnelle de la maison si elle n'est toujours pas dédicacée.

Photo de Johann Schlager

La soirée Grands Crus sera aussi une première québécoise pour la jeune microbrasserie vermontoise Hill Farmstead dont les bières jouissent actuellement d’un engouement mondial. Pas moins de six bières d’Hill Farmstead seront offertes en rotation toute la soirée dont la célèbre Ephraim, l’une des meilleures Imperial IPA du monde selon www.ratebeer.com et www.beeradvocate.com.

 
Quelques-unes des meilleures microbrasseries québécoises seront aussi sur place afin d'épater même les voyageurs de la bière les plus aguerris. Plusieurs grands crus seront du rendez-vous dont une Roggenbier de la Microbrasserie Charlevoix, la Pionnière de Dieu du Ciel!, une Impériale Black IPA brassée en l’honneur de Greg Noonan, le richissime Barley Wine du Siboire et une étonnante version gelée de la Sticke Alt des Trois Mousquetaires, servie en cask!

Finalement, une cinquantaine de chanceux seront aussi accueillis lors d’un cocktail dînatoire où les limites des accords bières et bouchées seront repoussées grâce aux judicieux conseils des acteurs principaux de cette soirée et à la magie culinaire du réputé chef Danny St-Pierre.
 
Plus de détails dans quelques jours, alors que le menu de bières prendra encore plus d'ampleur...


Si boires et livres ça me dit, je book mon samedi…

16 févr. 2011

Le Barley Wine, du Siboire, à Sherbrooke



Depuis son ouverture, le Siboire se distingue par son marketing coloré, son aménagement spectaculaire et bien sûr, par ses bières aussi variées que d’une redoutable qualité. Si plusieurs ont fait bonne impression, quelques-unes nous semblent au-dessus du lot et la plus récente est le Barley Wine, goûté en décembre 2010. À noter, il existe aussi une version mûrie en fût de chêne.

Style : Le Barley Wine du Siboire s’avère presque à mi-chemin entre les Barley Wines anglais et américain. En effet, ses houblons déploient une belle personnalité aromatique, mais sa gracieuse rondeur et la douce richesse de ses malts est caractéristique des exemples britanniques. Nonobstant les origines géographiques de son inspiration, il s’agit d’un style digestif d’une rare puissance à siroter à petites gorgées admiratives devant tant de complexité.

Disponibilité : En fût au pub seulement, quelques fois par hiver.


Le coup d’œil : Il est peu commun de voir un Barley Wine aussi attirant à l’œil. Sa superbe robe aux allures de caramel voilé est élégamment coiffée d’une dense dentelle presque blanche.

Le parfum : Réconfortants effluves rappelant le caramel de votre grand-mère, tout en subtilité de toffee, sucre à la crème, pudding et céréales grillées. Un gros dessert rempli de souvenirs de jeunesse.

En bouche : Le gâteau au caramel nous surprend par sa consistance grasse et veloutée. L’effervescence joue son rôle en empêchant le tout d’être trop lourd. Le houblon se manifeste de façon de plus en plus évidente alors que le liquide s’approche de la température ambiante. Malgré l’absence de compromis, tout est si naturel, si doux, si facile…

La finale : Les houblons Simcoe et le Columbus apportent maintenant d’agréables nuances de pin. L’alcool est intégré à merveille et se fait promptement oublier. À quand une prochaine gorgée?

Accords : Les choix au Siboire ne sont pas illimités, mais la crème brûlée comporterait certainement de beaux points de comparaison. Une place aux abords du faux foyer serait aussi de mise!

Pourquoi est-ce un grand cru? : La facilité avec laquelle cette robuste bestiole se laisse consommer est déconcertante. Tel un obèse qui remporterait le Tour de France sans verser une goutte de sueur, elle glisse sur le palais, lisse comme la soie, complètement dépourvue d’angles rudes.



Si vous avez aimé, essayez aussi : Solstice d’Hiver de Dieu du Ciel! (Québec), Polissonne de La Voie Maltée (Québec), Mea Magna Culpa des Brasseurs du Temps (Québec)

11 févr. 2011

Les 10 bières les plus chaleureuses de l'hiver 2011


L'orée de chaque saison hivernale réjouit tout amateur de bière capiteuse. Et pour cause: avouons-le, le québécois moyen a la dent sucrée. Et le dégustateur de bières ne fait surtout pas exception. C'est dans cette optique que nous dressons pour vous notre Top 10 des bières les plus chaleureuses de cet hiver 2011. Chaque bière choisie peut se vanter de posséder autant de complexité que de qualités réconfortantes et toutes sont présentées dans un ordre tout à fait aléatoire puisque toutes sont aussi méritoires les unes que les autres. Bonne dégustation!


photo: Olivier Germain


La Messe de Minuit, des Brasseurs du Temps, à Gatineau :

Le feu d’artifices épicé des bières de Noël à la belge rencontre la générosité corporelle des vins d’orge à l’anglaise dans cette bière des plus festives. Anis étoilé, réglisse, coriandre et muscade s’en donnent à coeur joie sur les malts caramélisés bien portants, créant des saveurs de raisins secs aux abords d’un alcool chaleureux, mais habilement dissimulé. Une des meilleures excuses pour se rassembler à Gatineau, nul doute.

La Solstice d’Hiver, de Dieu du Ciel!, à Montréal et à St-Jérôme:

Raisins secs et dates medjool enveloppent cerises et vanille dans ce vin d’orge chaleureux. Les houblons fruités et boisés agrémentent le profil de saveurs déjà complexe et, aidés par l’alcool, réussissent à équilibrer ce mastodonte. La version vieillie en barriques de chêne, beaucoup plus rare, s’amourache davantage de toute dent sucrée, étant généreuse de ses effluves de vanille et de fruits confits. Ouf, que c'est bon de s'emmitoufler dans un tel Barley Wine!



La Porter Baltique, des Trois Mousquetaires, à Brossard:

La sensualité d'un chocolat noir s’harmonise à quelques mûres, sculptant un nectar frisant la décadence. Des malts rôtis enduits de mélasse savent conclure chaque gorgée d’une amertume juste, talonnée par une chaleur d’alcool. Jonathan Lafortune, maître-brasseur, nous offre ici de quoi pouvoir hiverner sans crainte.

La Jean dit Laforge, de la Microbrasserie d’Orléans, à Sainte-Famille:
Une autre grande noire bien rondelette, ce Porter Impérial séduit par ses malts chocolatés et rôtis agencés à des houblons boisés, bien amers. L’effervescence soutenue, la touché vanillée et la retenue des sucres résiduels font de ce dessert couleur ébène un véritable plaisir à déguster… à grandes gorgées.


photo: Olivier Germain


La Reyne Descosse, de Bedondaine et Bedons Ronds, à Chambly:
Un invitant caramel séduit les papilles de ses longueurs sucrées, alors que quelques incantations fruitées façonnent une complexité sous un chocolat au lait. Le corps velouté de cette Scotch Ale exige presque une examination à repetition tellement il transmet les saveurs savamment. Nicolas Bourgault, Bedondaine lui-même, nous offre une version “gelée” de cette bière à tous les hivers, dans laquelle les sucres ont été concentrés à la manière d’un cidre de glace (par exemple). Cette incarnation fait pencher la reine… vers un royaume encore plus sensuel, si cela est possible.

La Triple Bock, du Cheval Blanc, à Montréal
Une des rares lagers à se pointer le bout du nez l’hiver au Québec, cette Doppelbock amplifiée est si généreuse de son corps qu’on en perd le nord. Ses somptueux malts Munich fondent un profil de saveurs aussi riche qu’élégant, valsant du caramel brûlé aux petits fruits des champs. Ses sucres résiduels amples et son alcool chaleureux ferment la marche langoureusement. Le genre de bière qui nous oblige à se lécher les lèvres…



La Yule, de Hopfenstark, à L’Assomption
Des épices à dessert se prélassent dans le corps soyeux de cette bière de Noël, construit par des sucres résiduels bien nivelés. Des raisins noirs explosent sur des céréales miellées, supportant la cannelle, la muscade et les clous de girofle à l’unisson. Une délicieuse version réchauffée est parfois servie au pub ou lors d’évènements spéciaux. Qui a dit que le glühwein devait régner en roi et maître sur le royaume des boissons alcoolisées chaudes?

La Ouchuparké, du Broadway Pub, à Shawinigan
Des pétales de fleurs décorent des élans muscadés, alors que les levures de Weizenbock produisent des parfums de clou de girofle et de banane. Tout est marié intelligemment, dans un corps douillet. Que nous sommes chanceux en Amérique de ne pas tenir rigueur à la Reinheitsgebot, cette loi de la pureté allemande qui interdit l’utilisation d’épices, entre autres, dans la bière. Cette création de Marc Ducharme n’aurait jamais pu voir le jour!

La Barley Wine, du Siboire, à Sherbrooke
Spectaculaire dès la mise en verre, ce Barley Wine, bien que muni d’une texture crémeuse et d’un corps dodu, ne souffre pas d’embonpoint. En effet, il se boit avec une facilité déconcertante. Un vrai gâteau de malt bien relevé par des houblons résineux. À noter : Jonathan Gaudreault a aussi laissé mûrir une portion du brassin en fût de chêne.



La Special B, du Brouhaha, à Montréal
De l’aveu du maître-brasseur Marc Bélanger, sa Special B, récemment embouteillée et nommée ainsi en l’honneur du malt éponyme, se développe nettement mieux en bouteille. Il faut lui donner raison, c’est là une bière d’une grande profondeur fruitée, mais aussi très ronde et sertie d’admirables nuances de chocolat, de toast, de noisettes, En arrière-plan, l’alcool demeure une arrière-pensée. Voici une Quadrupel autant accomplie que chaleureuse.

20 sept. 2010

Top 7 québécois des pubs d’ambiance

Puisqu’au-delà de la bière, il y a aussi l’environnement dans lequel on s’en délecte, je vous présente mon top 7 des endroits où déguster une bonne bière au Québec. Ce palmarès ne se limite pas nécessairement aux broue-pubs, mais un bar à bières sera exclu s’il n’offre pas une sélection digne d’un broue-pub.

Définissons d’abord les paramètres à partir desquels est établi mon classement:
1. Présence de quelques bières de qualité – Parce que vous êtes sur Les Coureurs des Boires, oubliez les bars-billard ou les broue-pubs magnifiques où l’on vend des bières dont le nom contient Kamouraska.
2. Beauté des lieux – comme pour votre âme sœur, la beauté n’est pas essentielle, mais permet évidemment de se distinguer du lot.
3. Le désir de rester quelques heures quand on s’y trouve – le bon vieux critère du « Y passeriez-vous une soirée à boire et discuter avec vos amis » ou mieux encore « Y resteriez-vous seul quelques heures en espérant vous y faire des amis? ». Il s’agit sans doute du critère le plus important, qui peut être influencé par des éléments comme la présence de nourriture de qualité, l’achalandage, le confort, la musique.

Alors, sans plus tarder :

# 7 Brouhaha, Montréal
Pour ses soirées-concept douteuses, sa clientèle décontractée, la pertinence de ses serveurs, sa carte des bières dont on ne se lasse point, le Brouhaha nous empêchait de limiter cette liste à un top 5!


# 6 Bedondaine et Bedons Ronds, Chambly
Pour sa décoration on ne peut plus riche, mais jamais encombrante, le service irréprochable qu’on y reçoit, la jovialité de son propriétaire et l’amour de la bière qui transpire les lieux, Bedondaine et Bedons Ronds est l’un des grands.





# 5 Brasseurs du Temps, Gatineau
Pour ses proportions gargantuesques qui n’intimident guère, la somptuosité des lieux historiques, sa terrasse parmi les plus belles du Québec et la possibilité d’y manger un savoureux repas complet, les Brasseurs du Temps nous font abîmer la 417 beaucoup plus souvent qu’auparavant.

# 4 Vices et Versa, Montréal
Avec son côté grano assumé, sa complicité avec les artistes locaux, sa clientèle allumée, son plafond de toute beauté et ses agréables coupe-faim, le Vices sait recevoir.


# 3 Le Cheval Blanc, Montréal
Pour son décor rétro exquis, sa proximité avec les artistes, sa clientèle hétéroclite et divertissante, ses anniversaires déjantés, son absence de prétention et les découvertes musicales que nous y faisons, le Cheval habite ce palmarès depuis plus longtemps qu’aucun autre.

# 2 Siboire, Sherbrooke
Pour ses irrésistibles slogans, sa collaboration avec l’université de Sherbrooke, son aménagement aéré l’harmonie de ses spectaculaires lieux (à quand un spectacle éclairage et briques par Robert Lepage?) et ses irrésistibles sofas, le Siboire est toujours difficile à quitter.


# 1 Trou du Diable, Shawinigan
Pour son éblouissante attention aux détails, la créativité de sa cuisine, son éclairage recherché, l’implication des membres de sa coopérative, ses soirées thématiques, le Trou du Diable est le seul endroit de la liste où nous envisagerions un bon jeu de société.

Et vous, quels sont les endroits où vous préférez passer votre temps?

N.B. : cet article a été rédigé par David et ne reflète pas nécessairement l’opinion de Martin

26 août 2010

Les houblons du nouveau monde, au parfum du jour (2e partie)

Alors, comment pouvons-nous, bièrophoux québécois, profiter de ces arômes envoûtants provenant de ces houblons de la côte ouest américaine et de la Nouvelle-Zélande? La chasse s’avère ardue, mais une personne bien informée saura où s’abreuver. Voici quelques premières pistes :

Tout récemment, le Dieu du Ciel! de Montréal enfûtait son deuxième brassin de l’Herbe à Détourne, une Tripel belge aromatisée au houblon Citra. Ce houblon, développé entres autres grâce à l’aval de la brasserie Sierra Nevada de Chico dans le nord de la Californie, propose un bouquet étonnant d’agrumes de toutes sortes. Une salade de fruits tropicaux, quoi. Dans cette Herbe à Détourne, les températures de fermentation relativement élevées typiques à la levure belge utilisée se marient au Citra et amènent même son fruité vers celui du dourian, tout en étant ramenée sur terre par des flaveurs d’écorces d’arbre. De la magie, franchement. En passant, la brasserie Sierra Nevada teste présentement un houblon qui propulse des arômes supposément étonnants de bleuets…

Verra-t-on un jour l'Herbe à Détourne rejoindre les autres superbes bières phares de Dieu du Ciel! en bouteille?

La Ripaille du Siboire à Sherbrooke (ou rIPAille, comme c’est indiqué au tableau) est un autre bel exemple de l’utilisation d’un houblon du nouveau monde au Québec. Cette IPA fait festoyer tout amateur du houblon Simcoe à l’aide de ses arômes d’ananas et de mangues, le tout dans un corps croustillant (donc relativement sec) et effervescent. Jonathan Gaudreault, maître-brasseur de l’endroit, nous prépare aussi une Pilsener au Citra. Un concept novateur d’allier ce houblon si expressif à un style si doux comme celui d’une pils, mais nous faisons entièrement confiance à Jonathan. À déguster cet automne au pub sherbrookois.



Depuis quelques mois, la Microbrasserie Charlevoix nous permet aussi de voyager davantage dans diverses contrées houblonnées avec sa série de Vache Folle Double IPA concoctée avec un houblon différent par brassin. À ce jour, ils ont mis en vedette le Amarillo, le Columbus, le Herkules (allemand, celui-ci!), le Simcoe et le Bravo. À quand le Nelson Sauvin et le Citra, Messieurs de Baie-Saint-Paul? Fait notable, cette série de Double IPA représente une des rares chances de goûter à l’apport de ces houblons dans une bière embouteillée au Québec. Les autres adoptent presque toutes le fût, à ce jour.


D'autres indices dans quelques jours...